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Cette affaire de santé dispose d’une bonne visibilité sur ses perspectives et d’une marge de manœuvre financière confortable pour réaliser des opérations de croissance externe. A 20,7 et 19,5 fois…
Cette affaire de santé dispose d’une bonne visibilité sur ses perspectives et d’une marge de manœuvre financière confortable pour réaliser des opérations de croissance externe. A 20,7 et 19,5 fois les profits attendus pour cette année et 2018, le titre n’est pas aussi cher qu’il n’y paraît au regard d’une trésorerie nette de la société représentant à elle-seule près de 16% de la capitalisation boursière.
Détenu à 66,9% par la famille Frechin, ce petit laboratoire vétérinaire devrait boucler un exercice 2017 de qualité. Grâce à une stratégie de recentrage sur un portefeuille de médicaments de référence, le groupe profite au fil des trimestres d’une accélération de la dynamique de son chiffre d’affaires soutenue par les zones Asie, Amériques et depuis le troisième trimestre par l’Europe qui profite de la fin des effets négatifs liés aux restrictions d’antibiotiques sur les animaux de rente (bovins et porcins). A fin septembre, le chiffre d’affaires avait progressé de 2,5% à 264 millions et la société devrait connaître une belle fin d’année avec un volume de ventes de l’ordre de 260 millions sur l’ensemble de l’exercice.
Même si l’effort d’investissement pourrait freiner l’amélioration de la marge opérationnelle courante, l’effet volume et un mix produit favorable lié à la montée en puissance des médicaments de référence devraient conduire à un gain de 0,2 point de la rentabilité et à un résultat net de 31 millions (contre 27,8 millions). Pour 2018, notre projection ressort à 33 millions de profit net. Mais au-delà de ces perspectives, le laboratoire dispose d’un bilan très solide doté d’une trésorerie nette estimée en fin d’année à 102 millions d’euros et des fonds propres de près de 340 millions. Ce qui lui donne une marge de manœuvre très confortable de l’ordre de 350 à 400 millions pour saisir des opérations de croissance externe et doper ses performances financières.
A 20,7 et 19,5 fois les profits pour cette année et 2018, le titre n’est pas aussi cher qu’il n’y paraît si l’on prend en compte la trésorerie nette de 102 millions qui représente à elle-seule près de 16% de la capitalisation boursière.
Notre conseil : achetez Vetoquinol à 53,61 euros (code : VETO) pour viser un objectif de cours de 62 euros.
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