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Restructurée en profondeur et complètement désendettée, cette société devrait profiter de la reprise de l’industrie en Europe et au Brésil. A 13,8 et 12,8 fois les profits attendus sur le…

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Restructurée en profondeur et complètement désendettée, cette société devrait profiter de la reprise de l’industrie en Europe et au Brésil. A 13,8 et 12,8 fois les profits attendus sur le dernier exercice et pour cette année, le titre reste encore très raisonnablement valorisé.

Introduite sur le compartiment B de la Bourse de Paris le 27 janvier 2011 sur la base d’un cours de référence de 27,32 euros, cette société, née de la scission avec ArcelorMittal, est spécialisée dans la production d’aciers inoxydables. Très présente en Europe (66% du chiffre d’affaires), Aperam a doublement été pénalisé ces dernières années par une conjoncture morose sur le vieux continent et par la chute du prix des deux principaux métaux de référence que sont le nickel et le ferrochrome. En perte durant trois ans entre 2011 et 2013, le groupe s’est restructuré en profondeur en réduisant son point mort de façon drastique grâce à un plan d’économie de 276 millions de dollars lancé fin 2010. Cette discipline perdure depuis et a permis au groupe de renouer avec la profitabilité. Parallèlement, les actionnaires ont été mis à la diète pour rétablir une structure financière saine. La suspension du dividende sur deux exercices (2013 et 2014) conjuguée avec la priorité mise sur la génération de flux nets de trésorerie aura permis à la société de complètement se désendetter à l’issue du dernier exercice alors qu’elle accusait encore un passif de 676 millions d’euros fin 2011 pour des fonds propres de 2,79 milliards à l’époque.

Aujourd’hui, la société se met en position de pleinement profiter du redémarrage de l’industrie en Europe et également de la reprise au Brésil où elle réalise également une part non négligeable de son activité (27%). Avec un effet prix positif puisque le prix du nickel s’est sensiblement redressé depuis le début du mois de juin. Trois catalyseurs devraient faire levier sur les comptes : l’augmentation de la production, la hausse des prix du nickel sur une base de coûts optimisée. Le dernier exercice s’annonce d’ores et déjà d’excellente qualité puisque le consensus de marché table sur une hausse de 25% du résultat opérationnel courant à 372 millions et de 31% du bénéfice net à 264 millions à partir d’un chiffre d’affaires quasi stable à 4 milliards (+2,3%). Pour 2018 et 2019, les projections des analystes font état d’une nouvelle progression de respectivement 8% et 5% du résultat opérationnel courant et une augmentation de 11% et 6% du profit net. Ces hypothèses sont valorisées à 13,8 et 12,8 fois au titre du dernier exercice et pour cette année, ce qui n’est pas cher sachant que la trésorerie nette de la société pourrait ressortir cette année autour de 150 millions. Un retour sur les records de 51,43 euros atteint en février 2017 est envisageable.

Notre conseil : achetez Aperam à 44,57 euros (code : APAM) pour viser un objectif de cours de 52 euros.

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