Notre conseil sur Vinci
Déjà intégré à notre portefeuille d’actions françaises, le titre de ce leader mondial du BTP et des concessions réunit tous les arguments pour tirer son épingle du jeu dans un…
Déjà intégré à notre portefeuille d’actions françaises, le titre de ce leader mondial du BTP et des concessions réunit tous les arguments pour tirer son épingle du jeu dans un contexte de marché chahuté et sans aucune visibilité. Même si le groupe a entrepris depuis peu d’exporter son savoir-faire en-dehors d’Europe et de prendre position sur le marché nord-américain dans les métiers de la construction à travers la réalisation d’opérations de croissance externe, il est peu sensible aux effets de change. Grâce aux projets du Grand Paris et des travaux préparatoires aux Jeux Olympiques de 2024, il retrouve également une forte visibilité sur les métiers du BTP. En témoigne la hausse de 7% en l’espace d’un an du carnet de commandes à 32,7 milliards d’euros qui représente de l’ordre de 12 mois de chiffre d’affaires. A côté des activités historiques du BTP, Vinci a développé une véritable expertise en matière de concessions qui lui offre un profil défensif grâce à la forte récurrence des profits et des revenus. Cette part assure les deux tiers des résultats du groupe. Il dispose d’un important portefeuille dans les autoroutes avec ASF et Cofiroute et se développe depuis quelques années sur les plateformes aéroportuaires. A ce titre, il est naturellement candidat à la privatisation des Aéroports de Paris au tour de table duquel il possède déjà 8%. Malheureusement, il n’est pas tout seul en lice et la bataille pour le contrôle d’ADP s’annonce rude. Enfin, les activités de concessions sont fortement génératrices de flux nets de trésorerie, de sorte que l’endettement net qui est entièrement adossé sur ces métiers ne soulève aucun problème. D’ailleurs, Vinci fait partie des sociétés les mieux notées auprès des agences de notation (A- chez Standard & Poor’s et A3 chez Moody’s).
Le premier semestre a réservé de bonnes surprises avec une progression de 11,4% du résultat opérationnel sur activité à 2,1 milliards à partir d’un chiffre d’affaires en hausse de 6,7% à 19,76 milliards, traduisant un gain appréciable de 0,4 point de la marge à 10,6%. Quant au bénéfice net, il s’est inscrit en croissance de 26,2% à 1,3 milliard. La décision d’augmenter de 8,7% l’acompte sur dividende à 0,75 euro par action illustre la confiance du management dans les perspectives du groupe d’ici à la fin de l’année et à plus long terme.
A 15,1 et 14 fois les profits pour cette année et 2019, le titre n’est pas très cher au regard d’un ratio moyen de 15,1 fois observé sur les cinq dernières années. Aussi nos abonnés, non encore positionnés sur ce très beau dossier, peuvent le faire à moins de 80 euros.
Notre conseil : achetez Vinci à 79,22 euros (code : FR0000125486) pour viser un objectif de cours de 100 euros.
Conseils sur ADP
Tous les conseilsADP : des résultats encore perfectibles
Le groupe aéroportuaire bénéficie de la croissance du trafic aérien et de la bonne dynamique de ses activités commerciales. Malgré l’application de la nouvelle taxe sur les infrastructures de transport, la rentabilité devrait progressivement s’améliorer et le dividende aussi.
Vinci, des risques politiques excessifs
Le titre de ce leader mondial du BTP et des concessions est pénalisé de façon excessive par les risques politiques. L'Etat n'a pas les moyens de privatiser les autoroutes françaises, ni de revenir sur le principe contractuel de l'indexation des tarifs de péage à l'inflation.
ADP, une belle visibilité
Cet exploitant des plateformes aéroportuaires parisiennes, également à la tête d'un portefeuille d'actifs à l'international, a effacé les affres de la crise sanitaire. Malgré l'impact de la surtaxe du gouvernement sur les infrastructures de transport, le groupe dispose d'une bonne visibilité sur ses perspectives de trafic passagers et ses indicateurs financiers. Le titre n'est pas très cher.
Xavier Huillard, président-directeur général de VINCI : « le groupe aborde l’année 2024 avec confiance »
A son record historique en Bourse, ce leader mondial des travaux et des concessions vient de dévoiler des comptes annuels une nouvelle fois d'excellente qualité. Son président directeur général, Xavier Huillard, nous livre son analyse et nous fait part de sa confiance sur le long terme.