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Notre conseil sur Bigben

L’enthousiasme provoqué par la publication des comptes du premier semestre de l’exercice 2018/2019 est retombé avec la baisse généralisée des marchés et Bigben a terminé l’année boursière 2018 sur un…

Bigben Pixabay.com
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L’enthousiasme provoqué par la publication des comptes du premier semestre de l’exercice 2018/2019 est retombé avec la baisse généralisée des marchés et Bigben a terminé l’année boursière 2018 sur un bilan assez lourd. Son action a baissé de plus de 40% et par rapport au pic de 16,20 euros atteint en cours d’année, le cours aura été divisé par deux. Si l’activité n’a pas évolué linéairement et aussi rapidement qu’on aurait pu le penser, la stratégie de recentrage sur l’édition de jeux vidéo au détriment de la distribution de produits pour mobiles et de produits audio a malgré tout porté ses fruits. Suite à l’acquisition des sociétés Cyanide et Eko Software, Bigben est désormais à la tête de trois studios. Désormais éditeur intégré, il dispose d’une capacité de production accrue avec une douzaine de projets en cours. Le principal défi consistera à gérer la montée en gamme du catalogue et à régler certains problèmes de qualité de production rencontrés par le passé. L’évolution favorable du mix produit (plus de jeux et moins de produits pour mobiles et de produits audio) s’est déjà traduite par un gain de 2,7 point de la marge opérationnelle au premier semestre (8,2% du chiffre d’affaires). Le plan « Bigben 2022 » est très ambitieux puisqu’il vise un chiffre d’affaires annuel de 350 millions d’euros, assorti d’une marge opérationnelle courante de 12% (contre un peu moins de 9% attendu pour 2018/2019). Si cette feuille de route est respectée, le potentiel de progression des profits de Bigben serait très significatif.

Mais la valorisation est d’ores et déjà très abordable sur la base des bénéfices attendus en mars prochain (13 millions d’euros environ), puisque le multiple de capitalisation ressort à moins de 12 fois. Si l’on table sur un bénéfice de 25 millions dans trois ans, le multiple retomberait à seulement 6 fois. C’est faible pour un éditeur de jeux vidéo doté d’un bilan solide (l’endettement net représente à peine 25% des fonds propres à la fin du premier semestre). Surtout sur un secteur sujet à la concentration. A cet égard, la présence du groupe Bolloré dans le capital à hauteur de 20,50% confère au dossier une dimension spéculative certaine étant donné les ambitions manifestées par Vivendi (également sous l’influence de Bolloré) dans les jeux vidéos. D’ici là, Bigben aura peut-être poursuivi son recentrage sur l’édition de jeux, mais pour le moment, les produits mobile et audio font toujours partie du périmètre et de la feuille de route.

Notre conseil : achetez Bigben à 7,50 euros pour viser 11 euros. Code Isin : FR0000074072.

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