Wallix pour miser sur la cybersécurité
La crise sanitaire a rallongé les décisions des entreprises de s’équiper en logiciels de protection des données sans que cela remette en cause la poursuite de la montée en puissance de cette très belle société en devenir sur un secteur porteur.
Contrôlé à 16,8% par ses fondateurs, Jean-Noël de Galzain et Amaury Rosset, cet acteur de la cybersécurité et de la protection des données et des infrastructures des entreprises a été régulièrement recommandé l’an dernier à l’achat sur ce site autour de 11 euros. Le titre vaut aujourd’hui un peu moins de 16 euros et son potentiel nous semble loin d’être épuisé. Pourquoi? Tout simplement parce que le piratage informatique devient le nouveau fléau du XXI siècle et aucune entreprise ou administration n’est à l’abri de se faire attaquer. Saint-Gobain, Altran, Eurofins Scientific, Edenred pour ne citer que les plus connues en ont malheureusement déjà fait la douloureuse expérience. Pour combattre ce terrorisme d’un nouveau genre, les autorités européennes imposent (la directive RGPD) aux professionnels de s’équiper en logiciels de protection. Une aubaine pour Wallix encore en pleine structuration de ses équipes, de son portefeuille de logiciels et de sa dimension internationale. Une montée en puissance qui a toutefois été freinée au premier semestre par la crise sanitaire. Assez logiquement les process de décision des entreprises se sont allongés pendant la période de confinement, conduisant à un recul de 14% des ventes de nouvelles licences mais grâce à la récurrence des prestations de services et des abonnements, le chiffre d’affaires de Wallix est tout de même parvenu à progresser de 10% à 8,09 millions. Un rythme sensiblement moins élevé que celui observé l’an dernier (+29%) mais qui reste malgré tout très correct dans l’environnement actuel.
Quasiment à l’équilibre en 2021
La crise sanitaire ne remet donc pas en cause la montée en puissance de Wallix. Elle l’a ralenti pendant la période de confinement mais devrait au contraire l’accélérer ensuite avec la démocratisation du télétravail qui va imposer aux entreprises de renforcer la protection de leur infrastructure informatique. Reste que le ralentissement de la dynamique au premier semestre risque de décaler à 2021, voire 2022 l’objectif d’atteinte de l’équilibre opérationnel. Malgré tout, avec une trésorerie brute de 27,3 millions, Wallix dispose encore des moyens financiers d’assurer son développement sans recourir au marché. Il faudra attendre la publication le 15 octobre des comptes du premier semestre pour avoir une idée plus précise de la trajectoire de l’exercice et des perspectives pour 2021 mais le consensus de marché recueilli par Factset table pour cette année sur une perte opérationnelle et après impôt de 6,1 millions quasiment comparable à celles de l’an dernier (6,8 millions) à partir d’un chiffre d’affaires en progression de 30% à 21,3 millions. Pour 2021, l’équilibre des comptes sera pratiquement atteint (-1 million de perte opérationnelle) avant que la société ne devienne vraiment rentable l’année suivante avec un bénéfice opérationnel de 3 million et un profit net de 2,8 millions.
Valorisée à 3 fois son chiffre d’affaires estimé pour cette année, Wallix demeure bon marché au regard d’une trésorerie nette de 20 millions, qui représente à elle-seule un peu moins de 22% de la capitalisation boursière, et de la dimension spéculative du dossier dans un secteur de la cybersécurité appelé à se consolider autour de grands acteurs comme Atos ou Worldline par exemple.
Notre conseil : achetez Wallix à 15 euros (code : FR001031409) pour viser un objectif de cours de 20 euros.
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