Gerard Perrier Industrie pour miser sur son profil défensif
Malgré la crise sanitaire, cette affaire familiale spécialisée dans le génie électrique et les services dans le nucléaire a connu une baisse moins importante que prévu de son chiffre d’affaires. Surtout, l’activité est repartie dès le mois de juin et le groupe se montre confiant sur la seconde partie de l’exercice. Le titre n’est pas encore trop cher compte tenu de la trésorerie nette de la société.
En retrait de 5% depuis le début de l’année, l’action de ce spécialiste familial du génie électrique et des automatismes ainsi que prestataire de services dans l’énergie, notamment sur la filière nucléaire, s’en sort plutôt bien par rapport à son indice de référence des petites capitalisations, le CAC Small 90, qui abandonne un peu plus de 14%. Au-delà d’un bilan très solide vierge de dettes et doté d’une trésorerie nette estimée en fin d’année autour de 28 millions, qui représente à elle-seule un peu moins de 12% de la capitalisation boursière, le groupe évolue pour deux de ses trois métiers sur des segments récurrents et défensifs. Il s’agit des activités d’installations et de maintenance des automatismes et des équipements électriques que le groupe fabrique et des services d’entretien et de réparation délivrés auprès de la filière nucléaire. La demande est importante et le personnel qualifié est rare. La période de confinement a mis à l’arrêt l’ensemble des métiers du groupe conduisant à un recul toutefois moins prononcé que prévu de 19,6% du chiffre d’affaires au deuxième trimestre (contre -25% estimé). Compte tenu d’un début d’année également affecté sur les quinze derniers jours de mars par la crise sanitaire (baisse de 7% des facturations) l’activité a ainsi chuté de 13,3% sur la première partie de l’année pour ressortir à 86,7 millions (contre -16% anticipé).
Une bonne surprise n’est pas à exclure sur le second semestre
La bonne nouvelle est que les branches des services à l’énergie et de maintenance et installations électriques sont fortement reparties dès le mois de juin. Au point que Gerard Perrier Industrie se montre confiant sur le second semestre allant même jusqu’à tabler sur la réalisation de 100 millions de chiffre d’affaires. Celui-ci sera malgré tout en recul par rapport à la même période l’an dernier mais le groupe est traditionnellement prudent sur ses perspectives. De sorte qu’une bonne surprise n’est pas à exclure. En attendant, les comptes du premier semestre seront dévoilés le 25 septembre et devraient refléter la dégradation du chiffre d’affaires. Sur l’ensemble de l’année, le consensus de marché prévoit une baisse de 21% du résultat opérationnel à 16,2 millions à partir d’un volume d’activité en retrait de 8,5% à 193 millions tandis que le bénéfice net est espéré autour de 11,3 millions (-18,7%). Pour 2021, un rebond de 20% du résultat opérationnel et du profit net est d’ores et déjà anticipé grâce à une inflexion de tendance de 5% du chiffre d’affaires. L’hypothèse est valorisée à 17,5 fois, ce qui n’est pas hors de prix compte tenu de l’importante trésorerie nette de la société qui représente déjà un peu moins de 12% de sa capitalisation boursière.
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Tous les conseilsGérard Perrier Industrie : des perspectives intactes
Ce spécialiste des automatismes et des équipements électriques destinés à l'industrie pourrait dépasser ses prévisions cette année grâce à la bonne tenue de ses activités dédiées au nucléaire et de la défense. La valorisation n’est pas excessive au regard de la position de trésorerie nette positive au bilan et de la valeur des titres détenus en autocontrôle.
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Gerard Perrier Industrie pour miser sur le profil défensif
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