En l’absence de visibilité sur des marchés nerveux, miser sur les ruptures technologiques des prochaines décennies peut se révéler pertinent. Il y a celles portant sur la mobilité propre ou les énergies renouvelables mais également sur la thématique de la connectivité intelligente. Avec la montée en puissance de la digitalisation, il est possible d’optimiser par exemple la gestion des bâtiments, la gestion des déchets, de l’eau ou de l’énergie, la sécurité ou la mobilité. Le MSCI a mis au point un indice composé d’entreprises évoluant sur ce segment de la connectivité intelligente sur lequel est indexé un tracker de chez Lyxor.

Essentiellement des valeurs américaines et canadiennes

L’indice MSCI Smart Cities ESG comprend pour les deux tiers des valeurs américaines (55,5%) et canadiennes (8,9%) appartenant aux secteurs des technologies de l’information (54,4%), de l’industrie (28%) ou des services aux collectivités (5,1%). Figurent parmi les plus grosses lignes de la sélection Interfor, Symantec, Qualcomm ou Apple. Lancé depuis le printemps 2020, ce tracker n’a pas un historique de performance encore très fourni. L’an dernier, il a fait mieux que les grands indices actions avec une hausse de 25,3%. Depuis le début de l’année, il résiste plutôt bien avec un repli limité de 5,2%. Seul bémol, ce tracker n’est pas éligible à un PEA en raison de son exposition aux valeurs américaines.

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