Le niveau élevé de rentabilité opérationnelle du premier semestre (9,1%) est difficilement tenable sur la deuxième partie de l’année dans la mesure où les prises de commandes ont nettement ralenti à partir du deuxième trimestre et le groupe a prévu de réduire ses cadences de production sur la plupart de ses sites industriels.  La sanction subie par le titre parait néanmoins sévère même si l’activité se révèle très cyclique, d’autant que le bilan s’est renforcé puisque l’endettement net à fin juin ne représente plus que 42% des fonds propres et 1,3 fois l’excédent brut d’exploitation. Manitou devrait bénéficier à terme de la baisse des taux d’intérêt au niveau du coût de sa dette. Le cours actuel peut constituer un point d’entrée mais dans une optique spéculative au regard de la cyclicité de la société.