Non car le titre manque de catalyseurs et est impacté négativement depuis notre dernière recommandation par les mesures de restrictions d’eau prises par les collectivités face à la sécheresse. Voici notre analyse :

Le titre de ce premier réseau mondial de piscines enterrées avec 182 concessions en France et une présence dans 80 pays ne cesse de chuter en Bourse. Au point de revenir à des niveaux du printemps 2020 avant que l’action ne profite pendant la crise sanitaire du recentrage des ménages sur les investissements d’embellissement de leur maison comprenant la constriction de piscines. Le phénomène avait alors propulsé le cours de de bourse de Piscines Desjoyaux à près de 32 euros à l’été 2021. Depuis, changement de décors pour le groupe confronté à une base de comparaison exigeante et à une plus grande prudence des ménages dans leur projet de piscines face à l’inflation et à la forte remontée des taux d’emprunt. Viennent s’ajouter également deux impondérables : une chasse à la fraude de la part des Etats consistant à débusquer les piscines non déclarées et les craintes de restrictions d’eau prises par les autorités dans un contexte de sécheresse grandissante qui devraient conduire les ménages à s’interroger sur la pertinence de faire construire des bassins. Les comptes semestriels appelés à être dévoilés à la fin du mois ne seront pas bons. Pas de quoi toutefois justifier une valorisation du titre aussi basse avec une capitalisation équivalente aux fonds propres de l’entreprise sachant que la trésorerie nette de 32,3 millions fin août 2022 représente à elle-seule 30% de la valeur. Conservez