l’adage boursier dit qu’on ne rattrape pas un couteau qui tombe. Le pari est tentant au regard des faibles niveaux de valorisation (5 fois les bénéfices pour Société Générale et 6 fois pour BNP Paribas) et des rendements élevés servis par ces titres (entre 7% et 8%). Pour autant il est trop tôt pour conclure à une fin de la crise bancaire car la hausse des taux a sans doute fragilisé d’autres établissements et peut avoir de nouveaux effets collatéraux. Il s’agit donc d’un pari très spéculatif à court terme et si vous n’aimez pas le risque, mieux vaut attendre un retour au calme sur le secteur.