Effectivement, cette société de fonderie belge, spécialisée dans la production de circuits intégrés pour les secteurs de l’automobile, de l’industrie et du médical présente sur le papier des atouts attractifs avec un carnet commandes record de 249,5 millions de dollars au dernier trimestre de l’exercice 2021. Le groupe est soumis à une forte pression pour répondre à une demande très soutenue de ses clients confrontés dans l’automobile à une pénurie de semi-conducteurs. Avec deux ans d’avance, le groupe vise un chiffre d’affaires de 1 milliard de dollars à l’horizon 2024. Pour cette année, l’objectif est de délivrer entre 750 et 815 millions de dollars de revenus (contre 657,8 millions l’an dernier) avec une marge brute d’exploitation de l’ordre de 21% à 25% (contre 23,3% en 2021). Le bilan apparaît solide avec une trésorerie nette espérée en fin d’année de 87 millions pour des fonds propres de 793 millions correspondant à peu de chose près à la capitalisation boursière de la valeur. Pour autant, le titre présente une configuration graphique négative avec un risque de baisse à 5,5 euros. Nous vous recommandons donc d’attendre d’avoir davantage de visibilité sur le marché avant de vous intéresser à ce dossier.