Effectivement, le titre du laboratoire français spécialisé dans les diagnostics in vitro est de nouveau revenu à son niveau d’avant le début de la crise sanitaire. La pandémie étant a priori derrière nous, le groupe devrait retrouver progressivement une trajectoire de croissance plus normative, en profitant de la base d’équipements installée durant la pandémie, qui génèrera de manière captive des ventes de réactifs associés, ce qui soutiendra l’activité de la branche Biologie moléculaire, et du retour à un développement plus classique des autres divisions. En raison d’une base de comparaison exigeante, 2022 sera un exercice de transition, le groupe tablant sur un recul des ventes de 3 à 7% sur une base organique, mais il devrait renouer avec la croissance dès 2023. D’autre part, le titre, en capitalisant 24,2 et 23,8 fois les bénéfices estimés pour 2022 et 2023, semble intégrer en partie ces perspectives. Mais le groupe est en quête d’acquisitions ciblées, et son activité peut s’appuyer sur la croissance attendue du marché du diagnostic après la crise du Covid. Dans ce contexte, bioMérieux est un bon placement à un horizon de long terme.