La société publiera son chiffre d’affaires du premier trimestre le 14 février. L’exercice 2023/2024 a démarré dans un contexte assez incertain concernant les volumes de production automobile. Le carnet de commandes à la fin du dernier exercice avait ailleurs diminué sensiblement par rapport à un exercice précédent, il est vrai, anormalement élevé, notamment en raison de l’arrêt d’un contrat en Chine . La direction était  assez prudente en fixant un objectif de chiffre d’affaires supérieur à 800 millions d’euros pour 2023/2024. La marge d’excédent brut d’exploitation devrait connaître une légère progression grâce à une détente des prix de certaines matières premières et à la poursuite des revalorisations des tarifs. Mais c’est surtout l’endettement net qui reste le point faible du groupe à 222,2 millions. Un niveau encore trop élevé puisqu’il représente 93% des capitaux propres et 3,2 fois l’excédent brut d’exploitation. Nous restons globalement prudent sur le secteur automobile (y compris plastivaloire malgré sa faible valorisation de moins de 7 fois les profits attendus cette année) en raison de l’érosion du pouvoir d’achat des ménages et de la concurrence accrue des constructeurs chinois qui conduira sans doute les constructeurs européens à diminuer leurs prix et à exercer une pression supplémentaire sur les fournisseurs. Sauf si vous n’êtes pas pressés, il y a sans doute mieux à faire ailleurs…