Nous avons sorti trop tôt le titre Renault du portefeuille d’actions françaises face aux craintes d’une guerre des prix déclenchée en Europe par la forte concurrence de l’américain Tesla et des constructeurs chinois. Depuis l’action du constructeur à la marque au Losange s’est bien ressaisi après la publication de comptes annuels d’excellente facture démontrant le retour à une marge opérationnelle de 7,9% et une forte génération de flux nets de trésorerie de 3 milliards. Même si le groupe a dû se résoudre à annuler l’introduction en Bourse de sa filiale Ampère de véhicules électriques faute d’une demande au prix espéré de 10 milliards, il dispose d’une vraie dimension spéculative sur un secteur automobile où l’effet taille va devenir une nécessité pour amortir l’effort d’investissement dans les véhicules tout en restant compétitif. Le patron de Stellantis n’a d’ailleurs pas caché son intérêt pour Renault. Nous vous recommandons donc de conserver votre position sur Renault. Un retour sur les niveaux de 60 euros est envisageable.