Les valorisations des valeurs bancaires sont redevenues très attractives au regard des faibles multiples de capitalisation des bénéfices (6 à 7 fois), des décotes sur fonds propres (entre 30% et 50%) et des rendements élevés servis par ces titres (autour de 7%). Pour autant, le risque de baisse reste présent dans la mesure où les banques ne sont pas à l’abri de défaillances d’entreprises et de ménages fragilisés par l’inflation et la récession à venir. Une hausse du coût du risque viendra probablement ternir les comptes des prochains trimestres. En outre, les rumeurs de fragilité de certaines banques, comme le Crédit Suisse, va entretenir la défiance des investisseurs sur l’ensemble du secteur. Si vous n’êtes pas trop exposés, vous pouvez conserver vos positions au regard de la faiblesse des cours. Si par contre le secteur bancaire représente une grosse pondération dans votre portefeuille, n’hésitez pas à alléger un peu.