Il y a plusieurs forces qui s’opposent sur le titre. La hausse des cours des matières premières, et notamment du nickel, est une bonne nouvelle pour le groupe. C’est ce qui explique qu’il ait gagné près de 50% en trois mois. De l’autre côté, son activité en Nouvelle-Calédonie est perturbée par les mouvements sociaux qui entourent l’usine de Goro. Le groupe est également confronté à une situation financière tendue : il souhaitait vendre l’usine de Tizir située en Norvège au groupe américain Tronox pour engranger des liquidités, mais a dû abandonner son projet en raison du refus des autorités de la concurrence britanniques. Les marchés ne s’intéressent pour l’heure qu’à la hausse des prix du nickel. Mais ils pourraient se retourner. De notre côté, par prudence, nous avions recommandé de vendre le titre autour de 44 euros après l’avoir conseillé à 24 euros. Nous conservons pour l’heure cette position prudente. En conséquence, nous vous recommandons de vendre vos titres même sans plus-value.