Effectivement, la baisse de Derichebourg est surprenante. Le groupe a publié d’excellents résultats annuels, et fait état d’un début d’exercice 2021/2022 prometteur. Il devrait dégager des synergies de l’acquisition récente d’Ecore, et profiter de l’envolée des cours des métaux, et notamment du cuivre. Le repli du titre de plus de 30% en l’espace d’un mois nous semble offrir une belle opportunité pour se replacer sur ce dossier. Le cas d’Imerys est plus complexe. Le groupe produit des minéraux qui entrent dans la composition d’une multitude de produits. Son activité est très dépendante de la conjoncture mondiale. Or les marchés redoutent que l’économie mondiale ralentisse. En conséquence, si la demande baisse, il pourrait avoir plus de mal à répercuter le surenchérissement de ses coûts dans ses propres prix. Il est préférable d’attendre avant de se repositionner sur la valeur.