Vous nous aviez déjà posé la question le 21 février et nous vous avons alerté sur la configuration graphique négative du titre avec un risque de reflux à 62 euros qui s’est effectivement matérialisé. Le premier trimestre a fait état d’une érosion importante de 6,7 points de la marge brute d’exploitation ajustée revenue à 11,2% d’un chiffre d’affaires en croissance de 19% à 113,2 millions. Le phénomène tient à l’évolution du mix-métier vers les systèmes de stockage de l’énergie sans que la tendance ne soit extrapolable à l’ensemble de l’exercice puisque le consensus de marché vise une croissance de 17,5% de l’excédent brut d’exploitation à 92,5 millions à partir d’un objectif de chiffre d’affaires confirmé par la direction entre 540 et 600 millions. Rappelons également que l’an dernier la marge brute d’exploitation ajustée s’était fortement appréciée de 3,2 points pour s’établir à 18% et que l’exercice en cours fait face une base de comparaison exigeante. Face à la forte accélération haussière du titre depuis l’automne 2019, la vague de prises de bénéfices n’est peut-être pas terminée. Sans être excessive, la valorisation de l’action n’est pas donnée à 24,8 et 18 fois les profits estimés pour cette année et 2024.  Attendez un reflux à moins de 60 euros pour commencer à initier une position.