Le risque pour Renault est de devoir se séparer de son talentueux président plus rapidement que prévu afin de contenter les actionnaires de Nissan et la classe politique japonaise suite à la dissimulation de ses revenus chez Nissan. Ce serait évidemment une perte. Notons toutefois que le départ de Carlos Ghosn était de toute façon acté à plus ou moins brève échéance. Avec cette nouvelle baisse, la valorisation de Renault est encore plus dérisoire mais la spéculation peut faire son retour dans la perspective d’une éventuelle évolution des liens capitalistiques avec Nissan. Nous aurions plutôt tendance à profiter de cette situation pour nous renforcer sans exagération toutefois compte tenu de la défiance qui pèse actuellement sur l’ensemble du secteur automobile et qui pourrait se prolonger sur le premier trimestre 2019.