J’aurai tendance à vous répondre par l’affirmative mais attention à la forte dépendance de ce numéro trois mondial de l’emballage en verre au prix du gaz et de l’électricité (80% de la structure de coûts). Le titre risque de réagir négativement à la décision de la Russie de couper le gaz à l’Europe même si, aux cours actuels (moins de 22 euros), une bonne partie des mauvaises nouvelles paraissent intégrées avec des multiples de 8,5 et 7,8 fois les profits estimés pour cette année. La société avait dévoilé un premier trimestre meilleur que prévu avec un bon pricing power et un impact négatif de l’inflation des prix de l’énergie moins élevé que anticipé. Le mieux est de commencer à vous constituer une position à renforcer en cas de poursuite de la baisse du titre introduit en bourse le 4 octobre 2019 à un prix de 27 euros.