L’évolution boursière de ce spécialiste du raffinage et de la distribution de produits pétroliers fait écho à la dégradation de ses résultats. Le groupe a joué de malchance ces dernières années en pâtissant notamment des mouvements sociaux, dans un contexte de baisse des marges de raffinage. Dans le cadre de la transition énergétique, les volumes devraient en outre poursuivre le décrue ces prochaines années, ce qui obscurcit les perspectives d’Esso. Mais cette filiale d’Exxon est très peu valorisée, ce qui justifie de rester en position dans l’espoir d’un retrait de la cote. A fin 2019, ses capitaux propres dépassait les 900 millions d’euros, pour 432 millions de trésorerie nette. Par comparaison, la capitalisation du titre ne s’élève qu’à 225 millions aujourd’hui.