L’action a commencé à sous-performer après la dissolution de l’Assemblée Nationale, lorsque les rumeurs ont évoqué une possible nationalisation des sociétés d’autoroute ou une taxation plus sévère de leurs plantureux bénéfices. Ces scénarios ne semblent pourtant plus à l’ordre du jour, mais ils pourraient revenir sur la table en cas de nouvelle dissolution en 2025. D’un point de vue fondamental, les résultats du premier semestre ont été solides malgré l’impact des nouvelles taxes sur les infrastructures de transport (280 millions d’euros en année pleine) et le carnet de commandes  a atteint un record à 67,3 milliards d’euros. Le rendement de 4,5% servi par le titre semblé pérenne au regard de la bonne génération de cash. Nous sommes a l’achat autour de 100 euros.