J’ai sous estimé la baisse du secteur automobile déjà fort mal traité en Bourse (à part Stellantis et Michelin). La flambée du prix du pétrole pénalise logiquement le compartiment en incitant les ménages à moins acheter de voitures et les marges des sociétés avec le renchérissement des intrants comme le plastique ou l’aluminium. Pour autant, nous considérons aujourd’hui que des opportunités commencent à apparaître par exemple sur Michelin à moins de 100 euros, sur Stellantis vers 12 euros ou Plastic Omnium vers 14 euros. Ce qui ne veut pas dire que ces actions ne vont pas continuer de baisser à court terme mais il convient à notre sens de commencer progressivement à revenir sur ces dossiers dans une optique de placement de 3 à 5 ans. Nous sommes plus prudents sur Faurecia. La dégradation de la conjoncture va compliquer l’intégration de l’équipementier allemand Hella.