Comme nous l’avons récemment évoqué dans une question précédente, le dossier est toujours très risqué mais pas dénué d’intérêt. L’activité de restauration collective est certes sensible à la conjoncture, tandis que le bilan du groupe reste très tendu avec une dette nette de 1,2 milliard d’euros pour seulement 731 millions d’euros de fonds propres, mais l’arrivée du groupe Derichebourg peut changer la donne, ce dernier pouvant accroitre sa participation par le biais d’une augmentation de capital réservée en échange de sa division multiservices. La décote boursière d’Elior de 20% sur ses fonds propres parait excessive. A condition que votre exposition au dossier ne soit pas trop importante, nous vous conseillons de conserver vos titres pour jouer à la fois le redressement de l’activité après la crise sanitaire et un éventuel mouvement sur le capital.