Les marchés redécouvrent en effet le fabricant de stylos, de rasoirs et de briquets jetables. Ses performances au titre du premier trimestre se sont avérées solides avec une hausse de 18,8% à données constantes du chiffre d’affaires (à 515,7 millions), une marge opérationnelle ajustée de 19,8%, en progrès de 5,1 points, et un résultat net ajusté de 71 millions contre 43 millions un an auparavant. Le groupe commence à toucher les fruits de la mise en oeuvre de son plan de développement Horizon conjuguant innovations et acquisitions ciblées. Pour l’ensemble de l’exercice, il table désormais sur une croissance de ses ventes dans le haut de la fourchette comprise entre 7 et 9%. En revanche, un pincement des marges est anticipé en raison de l’inflation des coûts. En capitalisant 11,5 et 10,9 fois les bénéfices estimés pour 2022 et 2023, le titre ne semble pas cher, mais le redressement du groupe est encore fragile. Ce qui appelle à la prudence même s’il bénéficie d’une structure financière solide avec une trésorerie nette de 340,1 millions au 31 mars. Viser un objectif de cours de 62 euros. Le dividende de 2,15 euros qui sera versé en juin fait ressortir un rendement de 3,8%.