Il est évident qu’à moins de 10 fois les profits attendus en 2022, le dossier est nettement sous évalué. Mais les errances stratégiques de la direction et la faible croissance des activités ont terni le profil du groupe. Il faut maintenant espérer que les nouvelles orientations prises visant à recentrer les activités sur les segments les plus porteurs comme le cloud, le digital ou la sécurité se concrétisent rapidement. Le capital du groupe est assez ouvert et peut donner lieu à la spéculation. Plusieurs fonds d’investissements pourraient notamment s’intéresser au dossier. Un objectif de 60 euros parait envisageable à un horizon de 18 mois à condition que la stratégie redevienne plus cohérente et que la spéculation se poursuive. Quant à l’indice CAC 40, il n’est plus qu’à 2% de ses records historiques. Des prises de bénéfices à l’approche des 7000 points paraissent probables même si les résultats des entreprises ont été de qualités. Le discours de la banque centrale américaine à la fin du mois d’août et en septembre pourraient provoquer quelques remous. Pour autant, les actions restent la seule classe d’actif à offrir du rendement aux investisseurs. Raison pour laquelle une correction de grande ampleur semble peu probable.