Non Madame Joly, d’abord parce que le titre CIS est en cours de transfert sur le compartiment Euronext Growth, ce qui n’est jamais bien perçu par les investisseurs et oblige les fonds spécialisés sur les petites capitalisations à sortir du dossier. Ensuite, ce prestataire de services en milieu hostile est très présent en Afrique, une région de plus en plus instable politiquement. Au premier semestre, les comptes n’étaient pas bons avec une contraction de 25,1% de l’excédent brut d’exploitation à 7,6 millions pénalisé par l’inflation et une chute du bénéfice net à 1,9 million (contre 7 millions un an auparavant). Certes le bilan est solide avec une trésorerie de 52,6 millions, mais une partie était bloquée en Algérie, pour des fonds propres de 64,6 millions. Le seul argument en faveur du dossier repose sur sa dimension spéculative liée à l’âge de son président Régis Arnoux qui avec sa famille contrôle un peu plus de 50% du capital.