Non en raison d’une visibilité moins bonne en 2024 du fait de la remontée des taux d’intérêt et des risques de déstockage des concessionnaires. C’est vrai que le titre de ce plaisancier n’est vraiment pas cher à 6,1 et 6 fois les profits estimés pour cette année et 2024 sachant que sa trésorerie nette estimée à 291 millions représente à elle-seule 31% de la capitalisation boursière. Pour autant, le message prudent de la direction sur le marché pour l’année prochaine incite à ne pas se précipiter à l’achat sur la valeur qui devrait manquer de catalyseurs au second semestre en raison d’un effet saisonnalité et sur 2024. Même si le groupe mène une stratégie pertinente de montée en gamme sur ses bateaux pour réduire sa sensibilité à la conjoncture, la hausse des taux d’intérêt va peser dans les décisions d’achat des ménages et les concessionnaires vont chercher à déstocker. Compte tenu également de la configuration baissière du marché, j’attendrai la zone 9,5-10,5 euros avant de tenter quelques achats.