L’équipementier automobile a réalisé une première partie d’année solide grâce à la montée en puissance des systèmes d’aide à la conduite et l’électrification de la propulsion dont les facturations ont bondi de respectivement 26% et 108%. Autre satisfaction,  la marge opérationnelle regagne 2 points à 3,2% grâce à l’optimisation de la structure de coûts, l’effet volume positif et les premières retombées des renégociations de prix avec les clients constructeurs pour répercuter l’inflation. Le groupe n’a cependant pas relevé ses objectifs annuels et est resté prudent en reconduisant ses perspectives visant une rentabilité de l’ordre de 3,2% à 4% et une génération de flux nets de trésorerie d’au moins 320 millions. A l’horizon 2025, ces deux indicateurs sont espérés à 6,5% et entre 800 millions et 1 milliard avec notamment le levier attendu de la montée en puissance de l’activité d’électrification de la propulsion. La valorisation du dossier nous semble anormalement faible mais les craintes des investisseurs envers le secteur automobile dans son ensemble (baisse de la consommation des ménages, guerre des prix avec Tesla et les constructeurs chinois) incitent à une certaine prudence. Contentez vous de conserver pour le moment.