Bonjour Madame Joly…. Nous avions renforcé la position sur Alstom dans le portefeuille des actions françaises de la lettre le 14 mars à un cours de 25,60 euros. Attendez peut-être la publication du chiffre d’affaires du premier trimestre le 25 juillet. Le repli du titre a été déclenché par le bureau d’études de Redburn qui, selon ses calculs, anticipe un volume de nouvelles commandes sur les trois premiers mois du nouvel exercice 2023/2024 inférieur de 45% aux attentes du marché. Si tel était le cas, le titre Alstom pourrait ponctuellement baisser et il serait alors opportun de vous renforcer. La déception serait en effet à relativiser sachant que d’un trimestre à l’autre la dynamique commerciale peut connaître d’importantes variations et que la tendance est à considérer sur l’année. Toujours selon l’analyste de Redburn en charge du suivi d’Alstom, un volume de 7,5 milliards de nouveaux contrats en attente de validation ne serait pas encore comptabilisé dans le carnet. Pas d’inquiétude donc à avoir sur la visibilité d’Alstom. A la fin du dernier exercice 2022/2023 clos fin mars, le carnet atteignait le chiffre record de 87,4 milliards et représentait à lui seul plus de 5 années de chiffre d’affaires. Le point de vigilance sur le dossier réside dans la gestion des contrats peu rentables de la filiale canadienne Bombardier Transport. Mais là aussi, le risque semble progressivement s’estomper avec la livraison des projets. Les objectifs de l’exercice devraient être confirmés. Ils visent un volume de nouvelles commandes supérieur au chiffre d’affaires, une croissance des ventes de plus de 5%, une marge d’exploitation ajustée d’environ 6% (contre 5,2% l’année précédente) et la génération de flux nets de trésorerie positive. Rappelons qu’à plus long terme les ambitions tablant en autre sur une rentabilité de l’ordre de 8% à 10% ont été décalées d’un an sur l’exercice 2025/2026.