Non. Ce n’est pas notre scénario. Les phases violentes de correction sont suivies par des rebonds tout aussi spectaculaires mais ce n’est pas pour cela que la configuration redevient positive et c’est là où bon nombre de boursicoteurs font l’erreur d’acheter. D’un point de vue technique, l’indice CAC 40 a comblé un écart de cours laissé lors de sa violente baisse en revenant en fin de semaine dernière à proximité des 4600 points. D’un point de vue fondamental, la reprise des PMI en Chine en mars ne fait que corriger la baisse historique observée en février et les Etats-Unis entrent à peine dans l’épidémie avec une gestion de la crise très risquée de la part de Donald Trump. Les chiffres n’ont pas encore traduit les effets de la récession à venir en Europe et aux Etats-Unis et les bénéfices des entreprises n’ont pas encore été révisés en baisse. Peut-être nous trompons nous mais il nous paraît toujours prématuré de revenir sur le marché sur les niveaux actuels. Un reflux à moins de 4000 points offrirait des opportunités, pas avant. A moins qu’un traitement ne soit trouvé dans les prochains jours. C’est notre sentiment mais personne n’a la science infuse et nous pouvons nous tromper.