relisez la lettre du 20 juillet

PISCINES DESJOYAUX. LE TITRE AU TAPIS

Sans surprise au regard de l’attentisme des ménages pénalisés par l’érosion de leur pouvoir d’achat liée à l’inflation et par la remontée des coûts d’emprunt, ce premier réseau mondial de construction de piscines enterrées avec 180 concessions en France et une présence dans 80 pays a dévoilé des comptes semestriels dégradés sur l’exercice 2022/2023 clos fin août. Même si le groupe a été en mesure de limiter le recul de 15,7% du nombre de bassins vendus (5062 unités) sur le chiffre d’affaires en baisse de 13,6% à 61,5 millions grâce à une revalorisation de ses tarifs, l’impact négatif de l’effet volume a joué sur la profitabilité. Le résultat opérationnel courant a ainsi plongé de 37,9% à 8,57 millions, matérialisant une contraction importante de 5,5 points de la marge revenue à 13,9%. Quant au bénéfice net, il a chuté dee 38,6% à 6,28 millions. L’élément de satisfaction est à rechercher au bilan. La trésorerie nette a augmenté pour s’établir à 35,2 millions et renforce ainsi une structure financière déjà très saine dotée de 107,3 millions de fonds propres. Face au manque de visibilité, le groupe ne s’engage pas sur la seconde partie de l’exercice. Peu de catalyseurs permettent d’envisager une inversion de tendance à court terme et le stress hydrique de plus en plus présent conduit à un rationnement de l’eau guerre favorable à des constructeurs comme Piscines Desjoyaux. En retenant l’hypothèse pessimiste d’un retour du groupe à un niveau de profitabilité pré-covid (résultat courant de 14,3 millions et un bénéfice net de 9,8 millions), le titre serait valorisé à seulement 11 fois sachant que la trésorerie nette de l’entreprise représente déjà 31,7% de la capitalisation boursière. Un retrait de la cote n’est pas exclu à terme. Conservez