C’est plutôt une bonne idée car cet acteur financier décote d’une quarantaine de pourcents par rapport à ses fonds propres consolidés. Dans le métier principal du conseil (fusions et acquisitions, stratégie et financement des entreprises), Rothschild et Cie devrait souffrir ponctuellement de la paralysie des opérations. Mais les perspectives à moyen et long terme sont bonnes, grâce aux positions solides de l’établissement sur ses marchés. Quant au dividende, dont la date de détachement a été reportée en raison de la crise, il rapporte 4,2% actuellement. Un autre argument pour compléter la position ! Concernant l’objectif sur cette valeur, un retour dans la zone des 28-30 euros d’ici 24 mois nous semble accessible si le redressement économique est conforme aux anticipations des observateurs.