La chute de ces valeurs, qui pèsent pour un tiers dans la pondération de l’indice CAC 40, provient du dégonflement général des multiples de valorisation des actions provoquée par la remontée brutale des rendements des emprunts d’Etat à dix ans et la fin de la politique d’argent gratuit des banques centrales. Sur ces sociétés proprement dites, le reconfinement de plusieurs mégalopoles chinoises n’est pas une bonne nouvelle au regard de l’importance du marché chinois pour l’industrie du luxe. Le chiffre d’affaires du deuxième trimestre de ces groupes devrait en souffrir. Pour autant, les titres de ces sociétés ont déjà beaucoup baissé et commencent à faire apparaître des niveaux de valorisation attractifs de 20 fois par exemple pour LVMH (contre une moyenne de 24,4 fois sur la période 2010-2021). Nous vous recommandons de procéder par des achats de petite quantité à renforcer dans les mouvements de baisse. Hermès en dessous de 1000 euros, L’Oreal en dessous de 300 euros et LVMH autour de 530 euros constituent des points d’entrée intéressants.