De quel objectif parlez-vous. La position a été renforcée il y a un an à 60 euros et nous visons un seuil de 75 euros.

Le pire semble passé pour le numéro deux mondial de l’agroalimentaire. La publication au deuxième trimestre d’une croissance organique de 6,6% du chiffre d’affaires a dépassé les attentes du marché (+5,1%) tirée par le retour à une dynamique positive des pôles nutrition spécialisée et eaux, cette dernière branche profitant de la réouverture des bars, restaurants et hôtels. Sur le semestre, l’érosion de 0,9 point de la marge opérationnelle courante revenue à 13,1% reflète l’inflation des matières premières que l’effet prix (+2,6%) passé par le groupe n’a pu absorber. Pour autant et c’est la bonne nouvelle par rapport à d’autres concurrents comme Nestlé ou Unilever, Danone maintient pour l’ensemble de l’exercice son ambition d’une stabilité de sa marge aidée au second semestre par le retour à une croissance rentable. En attendant, face à la faiblesse de son cours de bourse, le groupe a décidé de réinvestir l’essentiel de sa génération de flux nets  de trésorerie de 1 milliard dans un programme de rachats de ses propres actions d’un montant de 800 millions d’ici la fin de l’année. L’arrivée le 15 septembre d’Antoine de Saint-Affrique à la tête du groupe devrait redonner une nouvelle dynamique à la valeur. Conservez.