Si vous avez consulté la dernière édition de la lettre, vous pouvez constater que nous avons choisi Kering comme valeur de notre rubrique du coin du spéculateur. Nous pensons effectivement que la baisse récente du titre, notamment par rapport aux autres acteurs du luxe a été excessive. Les investisseurs ont été déçu de la décélération de la croissance de la filiale Gucci au deuxième trimestre (+12%) par rapport au premier (+20%), mais il faut rappeler que la base de comparaison était très forte, Gucci ayant enregistré le taux de croissance le plus élevé du secteur en 2018. En outre, cela ne signifie pas que la dynamique de Gucci va s’essouffler à l’avenir. L’activité en Chine évolue toujours sur un rythme élevé. La valorisation du titre est devenue attractive (18 fois les profits attendus cette année contre 25 fois pour LVMH et 42 fois pour Hermès). Des achats sont donc possibles sur les niveaux actuels.