Cette société familiale présente dans les domaines de la sécurisation et le confort des bâtiments, dans le traitement de l’air en milieu industriel et dans la récupération d’énergie vient de dévoiler ses comptes annuels. La contraction de respectivement 2,1 points de la marge brute revenue à 57,4% et de 2 points de la rentabilité opérationnelle courante à 5,7% reflète les effets de l’inflation (en dépit de charges non récurrentes liées aux acquisitions qui ont pénalisé le résultat opérationnel courant). En hausse de 10,6% (dont 6,9% en comparable), l’activité est restée bien orientée pour s’établir à 629,1 millions. Quant au bénéfice net, il a baissé de 32,7% à 21,8 millions. Pour cette année, le groupe se veut optimiste en tablant sur une nouvelle croissance de 13,7 de son chiffre d’affaires espéré à 715 millions. Il profitera de l’intégration en année pleine des deux acquisitions réalisées en Autriche. Il s’agit d’un spécialiste de la protection solaire haut de gamme pour le bâtiment (le groupe Wo&Wo) et d’un expert de solutions cloud (hébergement de données à distance) pour les marchés du bâtiment et de la mobilité. La direction de SFPI ne s’engage pas sur la trajectoire des résultats mais on peut s’attendre à un rebond du bénéfice opérationnel courant qui profitera de la non récurrence des charges liées aux acquisitions. Le titre n’est pas cher puisque sa capitalisation boursière décote légèrement par rapport aux fonds propres de l’entreprise (249 millions à fin décembre) alors que la trésorerie nette de 25,5 millions représente à elle-seule 10% de la valeur de la société. Malheureusement comme bon nombre de petites capitalisations, le titre SFPI souffre d’un manque d’intérêt de la part des investisseurs qui recherchent la liquidité des grosses valeurs. Nous vous conseillons d’essayer de revendre votre position à votre prix de revient de 2,38 euros et de vous rabattre vers des dossiers moins confidentiels et avec davantage de potentiel.