Nous sommes neutres sur le dossier Europcar qui manque cruellement de visibilité. Le loueur de véhicules a connu une année 2019 difficile marquée par un ralentissement de la croissance et des pressions sur les marges, en raison de surcapacités dans le secteur. Le français tente de s’adapter en réduisant ses coûts, notamment en Grande-Bretagne, ou en accélérant sur les diversifications (autopartage avec Ubeeqo, clients professionnels). Quant aux perspectives pour 2020, elles sont obérées par la crise sanitaire et ne permettent pas de tabler sur un regain de forme. S’agissant de la la sortie d’Eurazeo du capital, elle pourrait peser sur le titre à court terme si la société de capital-investissement est forcée de vendre directement sur le marché. En définitive, nous vous conseillons de vous abstenir de renforcer Europcar (du moins dans l’immédiat) compte tenu de la pression vendeuse difficilement réversible à court terme.