Le parcours du titre est effectivement très décevant, mais la stratégie mise en place par Alexandre Bompard commence à porter ses fruits, notamment en ce qui concerne le volet des réductions de coûts (baisse de 520 millions rien que sur le premier semestre 2018) qui va s’accentuer (2 milliards d’euros jusqu’en 2020), ce qui va permettre à Carrefour de réinvestir dans les prix pour rester compétitif en France où la guerre fait rage. Le redressement va prendre du temps, mais il semble bien enclenché et le dossier reste très faiblement valorisé. Si vous n’êtes pas pressés, nous vous conseillons de conserver.