Le report de six mois de la décision de l’administration américaine au sujet des automobiles exportées par les constructeurs européens aux Etats-Unis constitue une bonne nouvelle même s’il ne s’agit que d’un sursis. A court terme, le secteur reste malgré tout affecté par un manque de visibilité sur les évolutions technologiques majeures en cours et leur implication sur l’ensemble de la filière en termes d’investissements et de rentabilité. Les valorisation boursière sont pourtant très attractives, y compris celle de Faurecia qui a publié un chiffre d’affaires légèrement supérieur aux attentes au premier trimestre 2019 (-1,1% à taux de changes constants alors que la production automobile mondiale a reculé de 6,9% dans le même temps). La direction en a profité pour confirmer ses objectifs annuels en prenant toutefois l’hypothèse optimiste d’un net rebond de la production mondiale au deuxième semestre qui limiterait la baisse du marché à 1% sur l’année. Dans le même secteur, Plastic Omnium s’est montré plus prudent en tablant sur une baisse annuelle de 5% de la production. L’action Faurecia devrait rester très volatile au gré des annonces concernant la guerre commerciale, les immatriculations en Chine et les mutations technologique sen cours. Il ne faut pas hésiter à faire des allers retours sur le titre en achetant par exemple vers 35 euros et en vendant vers 43 euros.