Ce leader mondial des solutions de paiement a souffert sur les deux dernières années d’un manque de visibilité aux Etats-Unis lié au ralentissement du transfert des cartes bancaires sur les normes EMV et au Brésil. La situation se normalise peu à peu aux Etats-Unis depuis la fin de l’année mais cela demande confirmation sur les prochains trimestres. Le marché chinois suscite également des interrogations. Par ailleurs, même si le groupe est maintenant très présent sur le paiement en ligne, son activité de terminaux paiement risque à moyen terme de souffrir de la dématérialisation des solutions de paiement. Reste que l’absence d’actionnaires de référence au tour de table d’Ingenico rend la valeur opéable. Après le rachat de Gemalto par Thales, Atos pourrait être tenté de reprendre Ingenico. Nous attendrons la prochaine publication semestrielle du groupe pour éventuellement repasser à l’achat. Pour l’instant, nous préférons rester à l’écart.