Suite a un profil record de totalenergie est il opportun de se renforcer suite a la petite baisse du cours merci
Effectivement vers 56 euros. Le titre reste pas cher à moins de 6 fois les profits estimés pour cette année et offre un rendement très confortable de plus de 5%. Voici notre analyse dans le prochain numéro :
Toujours une source de polémique en France, les profits de la compagnie pétrolières ont franchi de nouveaux records avec la flambée des prix du pétrole (+42,9% sur le brent) et du gaz (multipliés par deux) et malgré une légère érosion de 2% de la production à 2,76 millions de barils équivalent pétrole par jour. Ajusté (c’est-à-dire sans tenir compte des 14,8 milliards de dollars de dépréciation sur les actifs russes), le bénéfice net a doublé l’an dernier pour s’élever à 36,2 milliards de dollars grâce à la très belle performance dans la production de pétrole et de gaz et dans le raffinage. La contribution des énergies renouvelables continue de monter en puissance avec un parc installé de 16,8 gigawatts et le groupe a décidé d’accélérer son développement vertueux en rachetant la participation de 70% dans sa filiale Total Eren de production d’électricité et d’augmenter cette année de 1 milliard de dollars son effort d’investissement pour le porter à 5 milliards sur une enveloppe globale de 16 à 18 milliards (contre 16,3 milliards l’an dernier). Autre performance de la compagnie, la génération de flux nets de trésorerie a doublé pour s’établir à 29,42 milliards de dollars, permettant de renforcer un bilan déjà très solide avec un endettement net limité à 7% des fonds propres et d’améliorer une politique de retour aux actionnaires déjà très généreuse avec un dividende en hausse de 6,5% à 2,81 euros par action au titre du dernier exercice auquel s’ajoute le coupon exceptionnel de 1 euro versé en décembre. Preuve de la confiance de la compagnie, les acomptes trimestriels seront augmentés de 7% cette année à 0,74 euro par action et un programme de rachat d’actions de 2 milliards de dollars sera réalisé au premier trimestre. Il est vrai qu’à 5,3 fois, la valorisation du titre demeure historiquement faible (11,2 fois en moyenne) dans un environnement où les prix du pétrole vont rester élevés.