Malgré la publication d’un bénéfice supérieur aux attentes au premier trimestre, la banque se montre plus pessimiste que prévu sur la rentabilité ses activités de détail en France dont la marge d’intérêt est mise à mal par les transferts de dépôts vers des placements rémunérés. Le titre accuse le coup et creuse sa décote.
Lourdement sanctionné mi-septembre, le nouveau plan stratégique à horizon 2026 donnait la priorité au renforcement des fonds propres de la banque. C'est ce que réclame la BCE dans le cadre de la fixation des nouvelles exigences règlementaires applicables à partir du 1er janvier. La décote boursière paraît toujours excessive.
Très attendu des investisseurs, le plan stratégique à horizon 2026 de la troisième banque française et de sa filiale de leasing automobile, a largement déçu. Les deux titres étaient en forte baisse.
Pénalisé au premier trimestre par une performance décevante dans la banque de détail en France, l'établissement de crédit dispose de plusieurs leviers à moyen terme pour retrouver grâce aux yeux des investisseurs et effacer une partie de son importante décote.
Les résultats du premier trimestre ont stagné en partie à cause d’une contraction des marges dans l’activité de banque de détail, pénalisée par la hausse des taux des livrets réglementés et de l’effet du taux de l’usure sur les prêts. La valorisation du titre est toujours attractive.
La banque a un peu déçu les investisseurs en augmentant son dividende de seulement 3% cette année, mais elle a réalisé une belle performance en 2022 et amélioré ses fondamentaux. La décote boursière reste excessive.
Victime d'une dégradation de la recommandation d'un bureau d'études d'une grande banque américaine influente sur la place de Paris, le titre Société Générale affiche une décote excessive de 63% par rapport à un actif net tangible de 61,50 euros. Le rendement devrait dépasser les 8%.
Sortie de Russie, la banque située à la Défense continue toujours d’accuser en Bourse une décote injustifiée de 62% par rapport à un actif net tangible de 59,4 euros par action. Meilleurs que prévus, les comptes du deuxième trimestre sont solides et le stock de provisions suffisants pour affronter une conjoncture à l’avenir moins favorable.
Parmi les sociétés françaises les plus engagées en Russie avec Renault, la banque située à la Défense estime son risque en ex-URSS gérable et au pire à un demi-point sur ses fonds propres durs. La distribution de son dividende de 1,65 euro par action n'est pas menacée à ce stade. Le titre pourra être joué avec un stability. Attention au profil de risque élevé de ce type de certificat.
Grâce à la performance de sa banque de détail en France et de ses activités de marché, la troisième banque française signe un très beau dernier trimestre. Confiante, elle annonce un dividende 1,65 euro et un plan de rachat d'actions. La valeur pourra être jouée avec un stability.
